Des anthropologues A l'institut paul Bocuse

    Chacun a sa propre manière de définir un terme grâce à ses connaissances personnelles et son vécu. De ce fait, notre groupe cherche à savoir quel sens les acteurs de nos terrains donnent au terme "cuisine" et à comprendre pourquoi ils le définissent ainsi. Néanmoins, même si nous portons un grand intérêt au mot "cuisine", cela n'est pas notre unique point d'attention. Nous tentons aussi de saisir comment la transmission de recettes culinaires s'effectue. Non seulement nous nous efforçons de savoir comment nos acteurs de terrain ont appris à cuisiner mais nous essayons aussi de connaître comment ils transmettent leurs recettes. En parlant de recettes, il est difficile de ne pas évoquer la tradition et plus précisément, les "recettes dites traditionnelle".  Au cours de nos travaux, nous allons donc étudier ce que les gens mettent sous ces termes et nous nous évertuerons à comprendre pourquoi des recettes sont considérées comme étant traditionnelles alors que d'autres ne sont pas vues comme telles.

Claudie, Christabelle, Laura et Veronika

    A la suite de la visite à l’institut Paul Bocuse, la thématique « gastronomie et culture de masse » nous a été attribuée. Soucieuses de décortiquer et déconstruire cette expression, nous avons préféré la dépasser et nous pencher sur la question de la cuisine comme loisir. Notre questionnement de départ tournait autour des émissions comme « Top chef » ou « Le meilleur pâtissier », mais cela s’avérant difficile à appréhender sur un terrain concret, nous nous sommes donc tournées vers des pratiques telles que les cours de cuisine.

Chani et Léna

    Pour notre part, la journée à l’institut Paul Bocuse nous a tout d’abord permis de connaître l’établissement, les activités qu’il propose et effectue. Nous avions préalablement choisi de travailler sur le thème de l’alimentation et de la multiculturalité. Nous avions donc déjà commencé à lire différents ouvrages, articles traitants du sujet. Néanmoins, nous n’avions pas d’idée précise de comment étudier anthropologiquement ce phénomène. C’est lors de la séance de travail avec M. Maxime Michaud que le projet a vu le jour. En effet, c’est M. Michaud qui nous a parlé de l’idée de travailler à l’aide d’une application développée par le Centre de Recherche Institut Paul Bocuse. Nous avons trouvé tout de suite cette possibilité intéressante car représentative de notre société actuelle très connectée et utilisatrice des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Cette journée a donc été importante pour nous afin de définir un cadre de recherche et l’utilisation d’outils auxquels nous n’avions pas pensé.

François, Pauline et Nicolas